Après dix jours de guerre et plusieurs milliers de morts déplorés en Israël et à Gaza, e territoire palestinien, la situation continue de s’envenimer et les réactions des pays de l’occident et ceux arabes aussi se multiplient.
À Bagdad, capitale de l’État irakien, la Ligue arabe a, selon Rfi, tenu une réunion des ministres de la Justice des pays arabes au cours de laquelle elle réclame « l’ouverture de corridors humanitaires » pour l’acheminement de l’aide à la population gazaouie qui est coupée du monde et en siège total depuis plusieurs jours. « Nous exigeons l’arrêt immédiat des opérations militaires », a déclaré, toujours selon la même source, Ahmed Aboul Gheit, à la tête de la Ligue, suite à l’annonce, il y a quelques jours, d’une offensive militaire sur Gaza.
Un délai supplémentaire a été accordé à la population gazaouie par Israël pour évacuer le Nord de la bande de Gaza. le Premier ministre israélien Netanyahu a annoncé une offensive terrestre de grande envergure pour « détruire le Hamas ». Une attaque imminente et un million de déplacés vers le Sud qui est déjà saturé.
La fermeture des frontières avec Gaza empêchant l’arrivée d’aide à la population est vivement critiquée par l’opinion internationale et la ligue arabe. Les gazaouis font face à une crise humanitaire sans précédent qui risque encore de s’aggraver.
Aucun accord de cessez-le-feu n’a été signé, les frappes aériennes pleuvent toujours sur la bande de Gaza et l’assaut terrestre d’Israël s’annonce imminent alors que l‘évacuation de civils et de patients dans les hôpitaux reste encore mission impossible.
Outre les conditions difficiles des gazaouis, les risques d’une guerre régionale pèsent de plus en plus avec le Hezbollah qui menace de prendre part aux combats contre Israël.