C’était le 13 août. C’était le black-out. Une seule une : «Journée sans presse». Le Sénégal est la risée du monde. Pardon, le mot «risée» est interdit. À côté des Unes, il y avait les autres. Loolou mooy démocratie. Cette presse dans le coma a besoin d’une ambulance. D’une perfusion aussi. Sur les statuts WhatsApp, c’est un rouge de danger, tel un accidenté, qui a perdu beaucoup de sang. Qui saigne sans secours. On sans presse de tuer la presse. Mais en voulant casser des plumes, on risque d’y laisser des plumes. À nous aussi, si on ne change pas de modèle, c’est une mort reprogrammée.
Emediasn