Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) a procédé ce mercredi au lancement officiel de la première épreuve du 22e Concours d’agrégation en Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (SJPEG), à la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Organisé tous les deux ans, ce concours prestigieux vise à doter les universités des pays membres du CAMES d’enseignants-chercheurs de haut niveau, portant le titre de « maîtres de conférences agrégés du CAMES ». Depuis sa création en 1983, le concours s’est imposé comme un levier stratégique pour la promotion d’un enseignement supérieur d’excellence sur le continent.
« Au fil des années, le concours d’agrégation des SJPEG s’est imposé comme une école d’excellence et de mérite, contribuant à l’essor d’un enseignement supérieur africain crédible et compétitif sur la scène internationale », a souligné le secrétaire général du CAMES, Souleymane Konaté, lors de la cérémonie d’ouverture.
Il a également insisté sur l’importance de maintenir une démarche rigoureuse d’équité et de transparence dans toutes les évaluations scientifiques. Dans cette optique, une charte des membres du jury a été élaborée afin de garantir l’objectivité du processus. Celle-ci prévoit des sanctions claires en cas de manquements, réaffirmant ainsi l’engagement du CAMES envers les valeurs de justice, de vérité et d’intégrité.
Institution intergouvernementale regroupant plusieurs pays d’Afrique francophone, le CAMES joue un rôle central dans l’harmonisation des politiques de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Il est notamment chargé de la reconnaissance des diplômes et de l’accréditation des enseignants dans les établissements supérieurs des pays membres.
Cette 22e édition du concours d’agrégation marque une nouvelle étape dans la dynamique de renforcement des compétences et de valorisation de l’expertise académique africaine.
Babacar Diop, stagiaire