Le leader de Gueum sa bopp à été arrêté ce samedi, à l’entrée de Bakel. Alors que ses alliés au sein de Samm sa kaddu, en l’occurrence Thierno Bocoum et Anta Babacar Ngom ont été aussi bloqués et brutalisés. La Gendarmerie nationale donne sa version. Voici l’intégralité de son communiqué.
Ce samedi 19 octobre 2024, vers 13 heures 40 minutes, la Brigade de Gendarmerie territoriale de Bakel a procédé à l’interpellation de Monsieur Bougane Guèye Dany, pour refus d’obtempérer. Circonstances : L’intéressé, en provenance de Semmé, se rendait à Bakel. Arrivé au niveau du poste de Gendarmerie de Bondji, son cortège composé de 13 véhicules a été arrêté par les gendarmes. Ils lui ont notifié qu’il devait marquer un arrêt momentané, pour des raisons de sécurité, afin de laisser passer le convoi de son Excellence Monsieur le Président de la République. Ensuite, il pourrait continuer sa route après le départ de l’autorité. Monsieur Bougane Guèye Dany a catégoriquement refusé de se conformer aux instructions des Gendarmes. Il a décidé de passer le barrage en force, en invitant le reste du cortège à le suivre. Ainsi, le commandant de la compagnie de gendarmerie de Bakel a fait intervenir un peloton de l’Escadron de Surveillance et d’Intervention (ESI) en renfort, pour intercepter le convoi au niveau du pont de Tourime, un village situé à 12 km de Bondji, sur la routede Bakel.
Le commandant d’unité a fait procéder à l’interpellation de Monsieur Bougane GUEYE Dany, pour refus d’obtempérer. Il a été conduit aussitôt auprès de l’officier de Police judiciaire territorialement compétent, à la brigade de gendarmerie de Bakel. Le procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de Tambacounda a été informé.
LA DIVISION DE LA COMMUNICATION & DES RELATIONS PUBLIQUES DE LA GENDARMERIE NATIONALE
Il a été arrêté par des éléments de la gendarmerie pour refus d’obtempérer. Il lui a été demandé de s’arrêter avec son convoi de 13 véhicules pour laisser passer le cortège présidentiel pour des raisons de sécurité. Jusqu’à rien d’anormal, mais le hic c’est lui notifier qu’il pourrait continuer sa route « après le départ du Président de la République « , et non après le passage du cortège présidentiel. Cette visite aux sinistrés a pris combien d’heures selon vous ?