Après le lancement des activités du Centre national d’électronique, le 15 novembre 2022, 278 personnes ont eu à porter le bracelet électronique, selon le coordinateur du Centre de surveillance électronique. En tournée dans le sud du pays pour animer un atelier de partage avec la Cour d’appel de Ziguinchor sur le dispositif juridique en matière institutionnelle relative aux bracelets électroniques, notamment les dispositifs applicables à l’assignation à résidence avec surveillance électronique et au placement sur surveillance électronique, Alassane Ndiaye est largement revenu sur la nécessité de cette alternative à la détention. «L’objectif de cet atelier est de vulgariser non seulement les textes mais de permettre leur application effective au niveau du ressort de la Cour d’appel de Ziguinchor. Depuis qu’on a initié ces ateliers, des mesures ont été prises au niveau des autres ressorts et il fallait effectivement continuer ce processus de vulgarisation afin que la région de Ziguinchor dans son ensemble, couvre les Tribunaux de grande instance de Kolda et de Sédhiou. C’est pourquoi il fallait venir et partager ces différents mécanismes pour que le processus lié aux bracelets électroniques important pour la lutte contre le surpeuplement carcéral soit effectif dans cette zone», a dit M. Ndiaye.
Selon lui, le Centre de surveillance électronique dispose suffisamment de bracelets électroniques pour désengorger les prisons. A Ziguinchor, il n’y a pas encore quelqu’un qui a bénéficié d’un bracelet électronique. Parce que les autorités judiciaires n’étaient pas encore formées pour prendre des décisions allant dans ce sens. «Après cette formation, on espère dans les prochains jours que des décisions concernant le port de bracelet électronique seront prises», conclut-il.
Par Assane BA