Le Gouvernement de la Transition malien a dénoncé un acte d’agression de la part de l’Algérie après la destruction, dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025, d’un drone des Forces Armées et de Sécurité maliennes. L’appareil, immatriculé TZ-98D, s’est écrasé à Tinzawatène, dans la région de Kidal, à 9,5 km au sud de la frontière entre le Mali et l’Algérie. Selon les premières investigations, le drone avait rapporté des informations sensibles sur des terroristes planifiant des attaques. La liaison avec le drone a été perdue alors qu’il survolait une zone située sur le territoire malien.
Les autorités maliennes estiment que la chute de l’appareil résulte d’une action hostile, probablement due à des tirs de missiles sol-air ou air-air. Quelques heures après l’incident, le ministère algérien de la Défense a revendiqué la destruction du drone, prétendant qu’il avait violé son espace aérien de 2 km. Toutefois, le Mali conteste cette version, soulignant que les données de trajectoire prouvent que le drone n’a jamais quitté l’espace aérien malien. De plus, la demande de preuves de la violation, faite par les autorités maliennes, est restée sans réponse.
Face à ce silence et à l’absurdité des affirmations algériennes, le gouvernement malien conclut que l’Algérie a détruit délibérément le drone pour entraver les opérations contre les groupes terroristes. Le Mali accuse l’Algérie de soutenir le terrorisme international, en fournissant une couverture aux terroristes opérant dans la région. Ce geste, selon le gouvernement malien, démontre que l’Algérie protège ses alliés terroristes, menaçant ainsi la sécurité régionale.
Emedia