Les acteurs plaident sur la nécessité de soutenir l’industrie du secteur de l’anacarde africain qui fournit de la valeur ajoutée dans le marché international. C’est ce qui est ressorti de la 17ème conférence annuelle du Cajou qui s’est tenue, hier lundi, en présence du ministre d’Etat de la Côte d’Ivoire, du ministre Moussa Baldé, du Secrétaire Général du MAERSA, le Gouverneur de Ziguinchor et de l’ensemble des acteurs de la filière cajou venus des pays africains ainsi que les partenaires techniques et financiers.
Le représentant de l’Ambassadeur d’Allemagne et l’Ambassadeur de l’Inde au Sénégal ont confirmé leur engagement à soutenir la filière en tant que partenaire technique et financier. Dans ce sillage, ils ont rappelé l’évolution du commerce du cajou dans le monde, les importations de volumes à partir d’Afrique. Au nom de Monsieur le Premier ministre, Moussa Baldé, ministre en charge de l’Enseignement supérieur a transmis le message du gouvernement du Sénégal et tout l’intérêt que l’État du Sénégal accorde au développement du secteur de l’agriculture pour impulser son développement social et économique.
Revenant sur le potentiel de la filière cajou, il a rappelé les réformes hardies prises par l’Etat, pour faire de la filière de l’anacarde un puissant levier de croissance à travers son industrialisation. Il a rendu un hommage vibrant à ces milliers de femmes et jeunes qui, malgré la pénibilité du travail, apportent une valeur ajoutée inestimable à toutes les étapes de la chaîne de valeur.
Une mention spéciale a été faite aux exportateurs, aux agents économiques, aux partenaires techniques et financiers, bref à tous les opérateurs et sponsors qui ont facilité l’organisation de ce grand événement. Il a terminé son propos par réaffirmer la volonté du chef de l’Etat, Macky Sall, à accompagner la filière pour consolider les bases d’une croissance durable stimulée par la filière anacarde. Président du Conseil international Consultatif du Cajou (CICC), ministre d’Etat en charge de l’Agriculture de la Côte d’Ivoire Kobenan Kouassi ADJOUMANI a insisté sur l’importante part des 11 pays membres du CICC occupant 53% de production mondiale de noix de cajou, dont 10% uniquement sont transformés. Un manque à gagner pour nos économies qu’il appelle à combler pour la création de richesse pouvant inspirer les politiques d’industrialisation de nos pays et la contribution de l’atténuation des effets liés au changement climatique.