Le gouvernement nigérian a fermement rejeté, ce mercredi 5 novembre, sa désignation par les États-Unis comme « pays particulièrement préoccupant » en matière de liberté religieuse. Abuja estime que cette décision repose sur de la désinformation et des données erronées.
La semaine dernière, le président américain Donald Trump avait réinscrit le Nigeria sur la liste des pays accusés de violations graves de la liberté religieuse. Il avait également déclaré, le 1er novembre, avoir demandé au ministère de la Défense de se tenir prêt à une éventuelle intervention militaire rapide si les autorités nigérianes ne mettaient pas un terme aux massacres de chrétiens.
En réponse, le ministre nigérian de l’Information, Mohammed Idris, a dénoncé ces menaces, les qualifiant d’injustifiées et d’ignorantes de la réalité sécuritaire complexe que traverse le pays. Selon lui, le Nigeria reste engagé dans la lutte contre toutes les formes de violence, qu’elles soient religieuses ou communautaires.
« Tout discours suggérant que l’État nigérian ne prend pas de mesures contre les attaques religieuses repose sur de la désinformation ou des données erronées », a déclaré Idris lors d’une conférence de presse à Abuja.
Le Nigeria, confronté à des violences persistantes entre communautés et groupes armés, accuse régulièrement certaines organisations internationales de présenter une image biaisée de la situation sécuritaire et religieuse du pays.
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