«Pour le financement de la production, les divers fonds d’aide doivent évoluer à la hauteur de nos ambitions et stratégies médiatiques. 1% du budget national couvrirait tant le financement des structures publiques que les activités et projets énumérés, changeant progressivement et fondamentalement la donne médiatique. Il pourrait même englober le projet de politique audiovisuelle extérieure qui sera proposée en détail lors d’une session ultérieure. Une telle décision permettrait de faire renaître des titres qui n’auraient jamais dû disparaître et à d’autres de se positionner au niveau panafricain et international », souligne, Matar Sylla, le Président du Comité scientifique des Assises des médias lors de la cérémonie d’ouverture.
Et l’expert de poursuivre : « Je pense à Nouvel Horizon, au Cafard Libéré, aux publications sportives, à des magazines spécialisés comme Réussir, etc. Ce faisant, les dividendes seront multiples : la capacité de dépasser un certain amateurisme pour aller à une véritable stratégie de performances économiques dans une logique d’émergence des industries culturelles, l’entrée dans la modernité par la maîtrise et l’exploitation des technologies émergentes, la formation professionnelle et le renforcement de capacités dans un secteur à fort potentiel de création d’emplois, la mise en place de réseau de coopérations à diverses échelles (locale, nationale, sous-régionale, internationales)».