Comme à Touba, Tivaouane et Kaolack, le président de la République a réitéré être à l’écoute des religieux pour une bonne marche du pays, mais surtout pour semer une collaboration étroite entre le gouvernement et les foyers religieux. Il a expliqué le choix du Directeur général des Affaires religieuses, Djim Dramé au lieu d’un membre du mouvement des Doomu daara de Pastef.
D’ailleurs, il a informé le khalife de Ndiassane de sa décision lors du conseil des ministres de ce mercredi d’avoir nommé un Directeur général des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe. «Djim Dramé connait bien la religion au Sénégal et entretient des relations étroites avec beaucoup de familles. Il est chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) et n’a rien à voir avec la politique. Donc, il peut jouer pleinement ce rôle ; et pour cela, il lui faut un accompagnement des guides religieux. Vous savez peut-être que Pastef a initié ce qu’on appelle le mouvement des ‘’Doomu daara Patriotes’’, mais j’ai préféré choisir ce profil pour éviter d’éventuelles attaques en rapport avec la politique. Je veux que tout soit clair entre l’Etat et la religion, et nous y croyons comme on vous l’avait promis lors de la campagne présidentielle», a souligné le Président Faye.
Oulimata FALL (Correspondante à Thiès)