Il est recommandé qu’un chef de famille dirige la prière, quel que soit son hôte. Djidiack a beau insisté que son hôte, un maître coranique, soit l’Imam, ce dernier décline l’honneur au nom de ce principe. La prière, c’est du sérieux, quand on n’est pas sûr de savoir par cœur une sourate, il faut opter pour les plus courtes au moins. Djidiack avait, lui, jeté son dévolu sur un long «saar» qu’il était loin de maîtriser. Il est remis à l’ordre par l’hôte. Puis au second rakka, il mélange les pédales, poussant encore le «oustaz» à un retentissant «Soubhaanallah». Didjiack réplique : «Serigne bi, je connais bien la sourate, mais aal bou metti rek !» (Réciter le Coran me met parfois dans état second).