Le Sénégal a officiellement rejoint, ce mercredi, la liste des pays fondateurs de l’Organisation internationale de l’Eau, une initiative portée par le Royaume d’Arabie Saoudite. C’est dans la capitale saoudienne, à Riyad, que la charte fondatrice de cette nouvelle instance a été signée, en présence de plusieurs délégations internationales.
Représentant le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dieye, actuellement en déplacement dans le cadre de ses fonctions à la tête du Conseil des Ministres Africains de l’Eau (AMCOW), le Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Dr Mabouba Diagne, a signé l’acte fondateur au nom de l’État sénégalais.
Le Sénégal devient ainsi, aux côtés de la Mauritanie, l’un des deux seuls pays africains à obtenir le statut de membre fondateur de cette organisation. Celle-ci ambitionne de relever les grands défis mondiaux liés à la gestion de l’eau, en s’appuyant sur des stratégies durables, des innovations scientifiques et technologiques, ainsi que des partenariats internationaux structurants.
Lors de son allocution, le représentant sénégalais a salué le leadership du Prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, dont l’engagement est présenté comme un catalyseur déterminant de cette initiative. Il a également réaffirmé l’engagement du Sénégal à promouvoir une gestion équitable, inclusive et durable de l’eau, conformément à la vision portée par les autorités sénégalaises.
Inscrite dans une dynamique d’hydro-diplomatie, la participation du Sénégal à cette organisation marque un pas de plus dans le partage de son expérience en matière de gestion intégrée des ressources hydriques. Dakar entend ainsi contribuer activement à faire de cette nouvelle plateforme un levier de solidarité, d’innovation et de financement durable.
Cette avancée s’inscrit dans la perspective de la Conférence des Nations Unies sur l’Eau prévue en 2026, avec pour objectif commun d’accélérer l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement.
« L’eau nous relie et connecte les peuples. À nous d’en faire une force de transformation et de prospérité partagée », a déclaré le ministre, soulignant la place centrale de cette ressource dans la souveraineté alimentaire et le développement économique.
Emedia