C’est un discours d’espoir qu’a livré Samba DANG, porte-voix du Réseau des Parlementaires pour la Sécurité Alimentaire (REPES), à l’occasion de l’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités des parlementaires sur les systèmes agro-alimentaires. Une rencontre co-organisée par la FAO et l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR), dans le cadre de l’Agenda Sénégal 2050.
Devant un parterre de parlementaires, de représentants d’organisations internationales et d’experts, Samba DANG a d’abord salué « la franche collaboration » entre la FAO et l’IPAR, soulignant l’importance stratégique de cette initiative conjointe. Il a insisté sur le rôle central que jouent aujourd’hui les systèmes agro-alimentaires dans la stabilité politique, l’autonomie alimentaire et le développement agricole, dans un contexte marqué par des défis multiformes.
« À l’heure des bouleversements climatiques, de la croissance démographique galopante et des transformations des modes de consommation, les systèmes agro-alimentaires se retrouvent au cœur des préoccupations mondiales », a-t-il déclaré.
Le député a notamment rappelé la vulnérabilité de ces systèmes face à des crises récurrentes comme les sécheresses, la flambée des prix, les conflits ou encore les invasions de criquets. Il a également évoqué les faiblesses structurelles liées à l’accès limité à l’eau potable, aux soins de santé et aux services de base dans plusieurs régions du pays.
Face à ce constat, la FAO s’est positionnée comme un acteur-clé du plaidoyer parlementaire à travers le monde, en collaborant avec plus de 60 réseaux parlementaires et en contribuant à l’élaboration de plus d’une centaine de lois en lien avec la sécurité alimentaire et les systèmes agro-alimentaires.
L’atelier, selon Samba DANG, s’inscrit pleinement dans cette dynamique. « Ce partenariat témoigne de la priorité accordée par la FAO à ces enjeux en Afrique de l’Ouest, mais aussi du renforcement progressif de la coopération interparlementaire », a-t-il soutenu.
Saluant l’implication croissante des parlementaires, il a souligné leur rôle crucial dans la régulation des politiques agricoles et alimentaires. Il a enfin exprimé l’espoir que cette session de formation débouche sur des recommandations concrètes pour guider l’action publique.
« Nous espérons des échanges riches en idées et en enseignements pour nourrir nos politiques publiques », a-t-il conclu, avant de remercier chaleureusement la FAO et l’IPAR pour leur engagement constant.
Un signal fort en faveur d’une gouvernance agricole plus inclusive, résiliente et durable.
Emedia