Depuis l’accession du président Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême, on entend de moins en moins parler de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW). Invité de l’émission Jury du Dimanche sur les ondes de la 90.3 Iradio, Madiéye Mbodji, vice-président de Pastef, professeur de lettres principal à la retraite a tenu à apporter quelques éclairages sur ce sujet. « Mais nous avons d’excellentes relations avec nos alliés de Yewwi Askan Wi. Jusqu’à présent, YAW existe. Le groupe parlementaire que nous avons à l’Assemblée, c’est le groupe de YAW. Donc YAW continue de fonctionner.
Maintenant, pourquoi nous n’avons pas choisi telle ou telle personne quand on a voulu faire un gouvernement ?
Parce qu’il y a eu aussi une liberté. Il y a eu des choix d’une stratégie pendant ces élections-là. Ceux qui sont partis avec leur propre candidature, ils ont proposé un projet. Nous aussi, nous ayons notre candidature, nous avons proposé un projet. Certains sont venus à nous bien avant les élections. D’autres sont venus à nous pendant la campagne et nous avons gagné ensemble avec ces gens-là, avec ces camarades-là. Donc si nous devons vraiment nous ouvrir, nous allons nous ouvrir en direction du parti et des alliés du parti qui l’ont accompagné jusqu’à la victoire. Ca c’est toute logique. Je ne pense pas qu’on puisse nous reprocher quoi que ce soit », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, certains reprochent également d’avoir un déficit de cadre au sein du PASTEF. À ces gens-là, Madièye Mbodji leur répond : « Ça, c’est mal connaître le parti. Ceux qui le disent, je ne sais même pas sur quoi ils se basent. Parce que celui qui connaît un temps soit peu le PASTEF sait que c’est le parti qui a le plus de cadres ici au Sénégal ».
Cheikh Moussa SARR et Pape Doudou DIALLO (Photo)