À la barre du tribunal des flagrants délits de Mbour, jeudi dernier, un gendarme, M.T., a été accusé par sa femme, S.T., de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de sept jours. L’homme de loi, qui rejette les accusations portées contre lui, dénonce ce qu’il qualifie de « simple machination ».
Les tensions au sein du couple seraient survenues après le mariage de M.T. avec une seconde épouse, une décision qui aurait attisé la jalousie de la première épouse, S.T. Cette dernière, partie civile dans cette affaire, aurait manifesté son mécontentement de manière récurrente.
Le jour des faits, S.T. aurait refusé de préparer le repas de midi, obligeant la mère de son mari à prendre en charge cette tâche. Une situation que la seconde épouse aurait voulu éviter, prenant les devants pour préparer le repas à la place de sa belle-mère.
Informé de cet incident à son retour au domicile conjugal, le prévenu aurait interpellé S.T., ce qui aurait conduit à une altercation verbale. Face à cette dispute, S.T. aurait exprimé son intention de demander le divorce.
À la barre, M.T. s’est défendu vigoureusement : « Depuis que j’ai épousé une seconde femme, ma vie est devenue un véritable calvaire. En tant qu’agent assermenté, je ne peux pas me permettre de porter des coups à ma femme. Elle a quitté le domicile conjugal sans mon autorisation et refuse de répondre à mes appels téléphoniques. »
Le verdict de cette affaire, qui soulève des problématiques de polygamie et de violence conjugale, est attendu dans les prochains jours.
Aboubakry Kane