Le ministre de la Microfinance et de l’économie sociale et solidaire, Dr Alioune Dione, a effectué, ce jeudi, une visite de travail auprès de deux institutions financières de microfinance : PAMECAS et IMCEC. C’est dans le cadre de la promotion de l’Economie sociale et solidaire et de l’inclusion financière. « Cette visite entre dans le cadre de la nouvelle stratégie mise en place pour le financement ciblé conformément aux orientations du projet. Ce projet vise à aller vers un financement inclusif, universel. Je félicite l’IMCEC pour le travail accompli dans ledit secteur et qui entre en phase avec la vision de l’Etat du Sénégal. C’est à dire de faire de la Microfinance, un instrument pour l’économie sociale et solidaire et à partir de cette approche parvenir à créer le maximum d’emploi », a dit le ministre.
Toutefois, le ministre a invité les services financiers décentralisés à aller vers ses objectifs qui entrent en droite ligne avec les missions de l’Etat du Sénégal. « Il est temps d’aller vers une transformation systémique ou de changer la donne en faisant en sorte que chacun ou chacune se sente concerné des actions de l’Etat. Cela passera par un changement des structures par une transformation structurelle. De manière plus spécifique, cette visite a pour objectif de marquer l’intérêt pour le renforcement des institutions incontournables que sont les systèmes de financement décentralisé qui constituent les premiers alliés des acteurs de l’économie sociale et solidaire », explique-t-il.
Il a profité de la rencontre pour marteler que l’Etat du Sénégal s’engage auprès des SFD pour le développement de l’épargne et de l’accès facile au crédit. « Sur instruction de son excellence le président de la République, Bassirou Diomaye Faye et de son premier ministre Ousmane Sonko, un vaste chantier d’assainissement du secteur de la Microfinance sera entrepris visant à bannir certains pratiques. Parmi ses comportements toxiques, il y’a la banalisation du non -respect des engagements de remboursement, des financements directs de l’Etat. Dans ce sens, son département entend fermement s’investir pour utiliser toutes les voies de droit en vue de recouvrement de la totalité des crédits distribués dont une partie au profit d’acteurs qui n’ont présenté aucun projet d’investissement viable et pouvant impacter socialement et économiquement l’économie de la nation », souligne le ministre.
Cheikh Moussa SARR