Au nom de l’Islam
Au nom de la Confrérie Mouride et de son Khalife Général, Cheikh Mouhamadoul Mountakha MBACKE.
Au nom de tous les guides religieux, toutes confréries confondues.
Il y a quelque temps, j’avais promis de faire des révélations concernant les différents régimes qui se sont succédé au pouvoir dans notre pays, le Sénégal.
Aujourd’hui, en ce jour de mercredi, j’entame ce récit qui comprendra cinq épisodes, correspondant aux cinq Présidents de la République qui ont dirigé ce pays depuis 1960, date de son indépendance.
Il s’agit des Présidents Léopold Sédar Senghor, Abdou DIOUF, Abdoulaye WADE, Macky SALL et Bassirou Diomaye FAYE. À chaque épisode, j’évoquerai aussi le nom d’Ousmane SONKO pour étayer mes propos.
Commençons d’abord par l’aspect spirituel. Durant son exil au Gabon, imposé injustement par les colons français, l’histoire nous enseigne que Cheikh Ahmadou Bamba avait déjà prédit le profil des différents Chefs de l’État qui allaient successivement diriger le Sénégal.
L’essentiel à retenir est la date de l’indépendance obtenue par notre pays, le 4 avril 1960. En réalité, cette date revêt deux significations. La première, que tous les citoyens retiennent, est la fête célébrée annuellement par les forces armées. La deuxième signification est méconnue de la grande majorité de nos compatriotes.
En effet, c’est le 4 avril 1907 que Cheikh Ahmadou Bamba est revenu au Sénégal, après un exil de quatre années en Mauritanie.
La fête de l’indépendance du Sénégal est donc célébrée à double titre : au niveau temporel et au niveau spirituel.
Ce récit a pour unique objectif de mettre en lumière et d’enseigner à toutes les générations qui acceptent et reconnaissent la véracité de l’histoire, particulièrement aux jeunes, que Le Bon Dieu a confié les rênes du pouvoir de ce pays à Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, le Sauveur de l’humanité.
Le premier épisode de ce récit commence par le régime du Président Léopold Sédar Senghor. Dès l’indépendance de notre pays, des joutes électorales pour la magistrature suprême ont opposé Léopold Sédar Senghor à Lamine GUEYE.
Quand bien même il était de confession chrétienne, Senghor est allé solliciter les prières de Serigne Fallou MBACKE, Khalife Général des Mourides d’alors, en promettant d’apporter sa contribution financière pour la construction de la Grande Mosquée de Touba, une fois élu Président de la République.
Serigne Fallou lui recommanda d’aller adresser sa requête au Mausolée de Serigne Touba. Sur le chemin de son retour à Dakar, il lui conseilla de rendre visite à Sokhna Maimouna Bintou Cheikhoul Khadim et de faire en sorte qu’elle prononce elle-même que Senghor remportera l’élection présidentielle.
C’est ainsi que Léopold Sédar SENGHOR fut élu premier Président de la République du Sénégal.
Durant son magistère, Abdou DIOUF était son Directeur de cabinet. Un jour, le Président SENGHOR lui avait remis un montant en guise de don pieux au profit de Sokhna Maimouna MBACKE. Cette dernière décida de se rendre elle-même dans les locaux de la Présidence, dans le bureau d’Abdou DIOUF.
Une fois sur place, Abdou DIOUF lui remit l’enveloppe. Sokhna Mai, dans sa grande générosité, voulut lui en donner une somme. Abdou DIOUF refusa poliment l’argent, mais sollicita plutôt des prières pour succéder au Président SENGHOR à la tête de l’État, une fois son mandat terminé.
Ces anecdotes m’ont été racontées par Sokhna Mai en personne.
Concernant Ousmane SONKO, la raison qui motive le fait de l’évoquer dans ce récit est survenue lorsqu’on l’a radié de la fonction publique. Ce jour-là, je disais à mes proches qui étaient présents, qu’il aurait un destin singulier.
Ainsi se termine le premier épisode.
La paix est avec celui qui suit le droit.
Dakar, le 21 avril 2025
Cheikh Ahmadou Kara MBACKE Noreyni
Amir Sultan Al Xadiimiya