Le leader du parti Pastef-Les Patriotes, Ousmane Sonko, a pris la parole sur sa page Facebook pour clarifier sa position concernant la controverse entourant la nomination d’Aoua Bocar Ly au Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA). Selon Sonko, les nominations au sein des institutions suivent une procédure rigoureuse, avec des comités chargés de sélectionner les profils les plus adaptés.
Dans le cas spécifique du CNRA, Sonko explique que le ministre en charge a soumis une liste de candidats, laquelle a été examinée par le comité compétent. Cette liste a ensuite été remise au président de la République, Bassirou Diomaye. Le président lui a envoyé la liste pour son avis et l’a validée sans objection. Le leader de Pastef a insisté sur le fait qu’aucune pression n’a été exercée sur le président concernant cette nomination.
Appelant ses militants à la sérénité, Sonko a souligné que le président de la République, tout comme lui-même, ne pouvait pas connaître toutes les personnes qui les avaient insultés par le passé. « Je comprends la frustration des militants, mais il est essentiel de faire preuve de raison », a-t-il déclaré. Il a également rejeté les accusations selon lesquelles Bassirou Diomaye aurait nommé des personnes ayant critiqué Sonko par le passé. Selon lui, cette version des faits est erronée. Il a rappelé que Diomaye a passé près de 12 mois en détention pour avoir défendu Sonko et a ajouté que le seul moment où il l’a vu s’opposer à quelqu’un, c’était lorsque cette personne tentait de dénigrer Sonko.
Le leader des Patriotes a enfin réitéré son soutien à Diomaye, qu’il considère comme un homme de principe, sérieux et au-dessus des querelles personnelles. Il a rappelé à ses militants que la gestion d’un État impose une certaine rigueur et une vision à long terme des enjeux actuels.