Le Premier ministre Ousmane Sonko et son équipe sont attendus prochainement à l’Assemblée nationale pour une séance de « Questions au Gouvernement ». Une étape essentielle du débat démocratique, où les élus comptent bien exercer pleinement leur mission de contrôle de l’action gouvernementale, rapporte le Soleil
Avec plus d’une centaine d’interpellations déjà déposées, les députés affichent leur détermination à obtenir des réponses claires. Parmi eux, Guy Marius Sagna se distingue avec une vingtaine de questions couvrant des sujets aussi variés que le renouvellement du bureau exécutif national du Conseil national de la jeunesse du Sénégal (CNJS), la gestion des prêts DMC – dont le remboursement a commencé sans que les fonds nécessaires ne soient alloués à Ziguinchor –, ou encore le processus de recrutement de 2 000 enseignants, qu’il juge opaque.
Le député soulève aussi la problématique des diplômes non délivrés aux étudiants de l’ISEG depuis 2019 et demande des comptes sur la gestion des amendes imposées aux boutiquiers, un point sensible pour les petites entreprises.
Dans cet exercice clé de la démocratie parlementaire, le gouvernement devra fournir des réponses détaillées et convaincantes aux élus qui, à l’image de Malick Ndiaye, président de l’Assemblée nationale, entendent maintenir leur vigilance. Ce dernier a d’ailleurs salué l’engagement des parlementaires après l’adoption unanime de deux projets de loi majeurs relatifs à la régulation du secteur financier.
Entre questions pointues et débats attendus, la séance promet d’être animée. Le gouvernement est désormais sous le feu des projecteurs et devra jouer la carte de la transparence.
Emedia