Dans le cadre de la journée Setal Sunu Reew initiée par le chef de l’Etat, avec sa casquette de maire de la commune de Mangagoulack, le Dg de l’Agence nationale de la Reforestation et de la Grande muraille verte s’est déplacé au collège d’enseignement moyen du chef-lieu de commune. Dr Sékouna Diatta a apporté un appui constitué de fournitures aux différents établissements de la commune. «Un des dispositifs que nous avons pris pour permettre aux enseignements de démarrer, c’est la distribution de fournitures. Cela a été fait dans tous les établissements de la commune. Ceci permet aux élèves de disposer de leurs fournitures pour commencer le plutôt possible. Nous sommes en train de voir aussi comment accompagner les daaras. Depuis quelques années 20% du budget alloué à l’éducation est affecté aux daaras», informe le maire Sékouna Diatta.
S’agissant de la journée de nettoiement, il signale : «C’est le premier samedi du mois comme le Président nous l’a demandé, il faut se mobiliser pour Setal Sunu Rew. C’est pour cela que malgré un agenda très chargé, j’ai tenu à être là». Aux élèves de la commune de Mangagoulack, il lance cet apoel : «L’année scolaire est très sensible. Ça demande de la concentration pour un élève et les parents doivent soutenir les élèves à avoir un environnement propice pour faire de l’apprentissage. Il est souvent noté dans nos villages des manifestations et des danses où on interdit aux élèves d’y aller. De leurs salles d’études ou de leurs chambres, ils entendent les chansons. Cette distraction est contre-productive par rapport à leur travail». C’est pourquoi, il a demandé aux élèves de réduire considérablement les distractions mais également aux parents de faire de telle sorte que ces manifestations pouvant perturber la quiétude des élèves soient contrôlées.
Le Sous Préfet de Tendouck M. Sandéné Sène qui a pris part à l’activité trouve qu’on ne peut pas penser à un développement futur du pays sans des ressources humaines de qualité. «Ces ressources humaines, ce sont les élèves. Pour accéder à cela, il faut le respect du quantum horaire. Il nous arrivait d’attendre jusqu’au mois de Novembre pour démarrer les enseignements ? C’est pourquoi le premier ministre et chef du Gouvernement a fixé le démarrage des cours au lundi 7 octobre. On ne peut démarrer les cours dans des établissements insalubres», a lancé l’autorité administrative qui a décidé de ne pas être un Sous Préfet de bureau mais plutôt de terrain. «Je suis toujours en contact avec les autorités locales parce qu’il faut la concertation, la mobilisation et la cohésion des cœurs», fait – il savoir.