Créé en 2023, le mouvement Sursaut citoyen, cadre de concertation composé d’experts et d’intellectuels sur plusieurs domaines tient, à Dakar, du 14 au 26 mars, un quartier général pour discuter des «idées de centralité citoyenne». L’objectif, selon Mamadou Lamine Loum, est «de faire en sorte, à l’occasion de la Présidentielle du 24 mars, que les citoyens mettent un point d’honneur à assurer la défense de leur demande citoyenne en face des off- res des décideurs politiques et qu’ils soient pris en compte dans toutes les affiches de l’Etat». En rapport avec d’autres organisations de la société civile, le mouve- ment compte travailler, à la veille de l’élection présidentielle, autour des conclusions des Assises nationales et la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri) pour «ressortir des éléments les plus prégnants et les prendre en charge et les faire valider par les différents candidats». Constitué de onze principes, le Pacte national de bonne gouvernance est soumis aux 19 candidats de la Présidentielle dont 11 ont déjà manifesté leurs intérêts. Ainsi le mouvement Sursaut citoyen propose à ses signataires de «promouvoir dans leurs programmes et dis-
cours électoraux les engagements pris pour transformer le Sénégal dans la direction de la démocratie et l’Etat de droit». En clair, il s’agit de promouvoir les principes du pacte dans la campagne et faire comprendre aux électeurs la valeur de ses transformations, selon l’ancien ministre Mamadou Ndoye. La plate-forme s’est dite également s’engagée à faire appliquer au futur vainqueur de la Présidentielle les engagements du pacte.
Demba THIAM