C’est encore le statu quo pour la communauté sénégalaise au Niger qui désire rentrer au pays. «L’ambassade nous avait demandé de recenser les Sénégalais qui veulent partir. C’est moi-même qui suis chargé de cette tâche. Les Sénégalais se sont enregistrés massivement. Pour l’instant, on peut dire que les frontières sont fermées depuis l’annonce d’une attaque imminente de la Cedeao», confie le Secrétaire général de l’Association des ressortissants sénégalais au Niger (Arsen).
Alassane Diop affirme que cette crainte a poussé certains Sénégalais à se déplacer vers le Bénin et le Togo. Il rappelle que l’annonce de soldats sénégalais en Niger par la ministre des Affaires étrangères les a mis dans une position inconfortable. Parmi les plus de 200 candidats au rapatriement, beaucoup se demandent à quand le premier vol. «Je ne fais que les rassurer puisque seule l’ambassade peut y répondre. J’avoue que je n’ai pas les chiffres exacts mais cela fait plus de 200 personnes qui se sont inscrites à mon niveau. Et chaque jour, je reçois de nouvelles inscriptions. Vraiment les nerfs sont un peu tendus, mais on fait avec», a dit M. Diop.