Après 6 mois de labeur dans la réalisation d’un système de gestion environnementale et social, le Fongip a procédé, ce lundi, à la présentation du processus de développement aux partenaires pour validation.
Le Fongip, dans sa mission de mobilisation des ressources financières publiques et privées destinées au financement des PME, ainsi qu’à l’atteinte des Objectifs de Développement durable (ODD), a procédé ce lundi à Dakar, à l’ouverture de l’atelier de validation du système de gestion environnementale, sous la présidence de son coordinateur général Mme Néné Fatoumata Tall. Pendant deux jours, les agents du Fonds de garantie des investissements prioritaires soumettront aux partenaires un système de gestion environnementale et sociale, dont l’élaboration a été entreprise depuis presque 6 mois.
Selon le coordinateur général de ladite institution, Mme Néné Fatoumata Tall, “ce système est appelé à devenir le cadre de référence de toutes nos interventions en matière de sauvegarde environnementale”. C’est pour cette raison que les documents de politique de sauvegarde environnementale et sociale, de mécanisme de gestion des plaintes et celui manuel de procédures environnementales et sociales, utiles à bien des égards, permettront au FONGIP, en à croire le coordinateur général, “d’asseoir un dispositif opérationnel et optimal de prise en charge de ces questions importantes pour la communauté”. Car, en effet, le développement durable nécessite la prise en compte du projet économique, environnemental et social, a-t-elle rappelé.
Pour M. El Hadji Ibrahima MANE, Directeur général de la Coopération, des Financements Extérieurs, du Développement du Secteur Privé et des Partenariats, “ le rapport provisoire du Système de Gestion Environnementale et Sociale du FONGIP résulte d’un effort soutenu, de consultations approfondies et de la collaboration entre diverses parties prenantes. Il reflète notre engagement envers la durabilité, visant à minimiser les impacts négatifs de nos activités sur l’environnement. Et intégrera les spécificités du PACE, en tenant compte des normes et des réglementations nationales, tout en mettant en place des procédures qui garantissent la confidentialité et la sécurité des informations liées aux plaintes. Un processus de suivi s’assurera que chaque plainte est traitée de manière opportune et efficace”.
Soutenant que les effets dévastateurs de la dégradation de l’environnement tels que les changements climatiques, la pollution de l’air et de l’eau, la perte de biodiversité, la déforestation, entre autres, ont des répercussions directes sur la qualité de vie humaine, la santé des écosystèmes ainsi que les générations futures, Néné Fatoumata Tall a aussi fait savoir que la préservation de la beauté et la diversité de la planète, et une garantie d’un avenir durable pour tous ne peut pas se passer de la prise en compte de l’environnement dans les actions quotidiennes qui est un engagement pris avec détermination et responsabilité par les pouvoirs publics et les partenaires .
Néné Fatoumata Tall de poursuivre qu’à “travers les programmes ETER et PAAICE, financés respectivement par la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement, le FONGIP exige d’ores et déjà une mobilisation, de la part des porteurs de projets, une autorisation du ministère de l’Environnement pour les projets à risques environnementaux et sociaux”.
Arame Fall NDAO (Stagiaire)