Les permis d’Autorisation d’ouverture et d’exploitation de basalte octroyés en 2019 vont expirer cette année. L’approvisionnement actuel ne semble pas couvrir les besoins de l’Etat. Il a déjà informé la Gambie qu’il ne va plus exporter de basalte. Reste à savoir s’il va renouveler les contrats avec les privés. Un prétexte pour Bés bi d’explorer cette ressource si importante dans les Btp.
Un article de l’Enquête, repris par Seneplus le 5 novembre 2016, Yahya Jammeh évoquait déjà le basalte sénégalais comme un «moyen de pression» de Macky Sallsur lequel Dakar pourrait faire chanter son gouvernement alors qu’il était à quelques mois de la fin de ses mandats. «Nous n’allons plus importer du basalte pour construire nos routes et les chantiers publics pour donner l’occasion à des gens de bloquer notre progrès la prochaine fois que nous aurons des problèmes aux frontières», avait martelé l’ancien président gambien.
Se tournant vers son ministre chargé des Infrastructures, rapportait l’Enquête, Jammeh ajoutait : «Prends note, ce que je vais dire est une déclaration qui a force de directive. Assurez-vous avec les autres ministères et services que plus jamais un seul contrat ne soit donné aux entreprises qui vont importer du basalte pour construire nos routes et les édifices publics. Il ne faut plus donner des moyens à ces gens-là de nous tenir en laisse quand nous aurons des problèmes aux frontières. Il y a ici de la matière de meilleure qualité que le basalte et qui va donner la même durée de vie à nos réalisations.»
Hamath KANE