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Présenter un « plan de redressement » sans une véritable relance productive, c’est prescrire le jeune à un malade dans le coma

20 heures ago
dans A L'INSTANT, ACTUALITÉS, ECONOMIE, POLITIQUE
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Redresser le Sénégal :
la voie ultime, sauver ou périr !

Le gouvernement s’apprête une fois de plus à servir un supposé plan de redressement. Mais que cherche-t-il réellement à redresser ? Le Projet, l’Agenda 2050, ou la Loi de finances rectificative ? On tente de soigner les effets en ignorant la cause, pendant que les factures flambent, les poches se vident, les PME meurent, les jeunes fuient, les familles s’endettent pour manger, les fonctionnaires grognent, les commerçants suffoquent, 30 000 travailleurs déflatés ruminent leur colère… et l’État continue de danser sur la détresse nationale.

Depuis bientôt deux ans, le Sénégal ne traverse pas une simple crise passagère. Il est structurellement affaibli : une économie informelle laissée pour compte, des ménages appauvris, des entreprises asphyxiées. L’État, quant à lui, s’endette non pas pour investir, mais pour survivre. Ses maigres investissements, 2 milliards annoncés, relèvent davantage de l’aveu d’échec que d’un motif de fierté. Le recours à l’endettement est devenu une addiction toxique.

Ce que nous vivons n’est pas un ralentissement. C’est un effondrement économique.

Présenter un “plan de redressement” sans une véritable relance productive, c’est comme prescrire le jeûne à un malade dans le coma. Il ne guérira pas. Il mourra plus vite. Ce plan en gestation risque de devenir une Shoah économique pour les ménages, où les plus vulnérables paieront le prix fort.

Ce dont le Sénégal a besoin, ce n’est pas d’un énième plan de relance cosmétique.
C’est d’un plan de redressement lucide, courageux et souverain.
Un plan qui rompe avec la fuite en avant, les slogans vides et les décisions à courte vue.

Redresser, c’est d’abord assainir et lutter contre la corruption

Il faut remettre de l’ordre dans les finances publiques. Assez des chiffres opaques et des audits de convenance. L’urgence, c’est de mettre fin au gaspillage, aux dépenses de prestige, et de freiner l’hémorragie budgétaire.

Je propose :

  1. L’allégement du train de vie de l’État – pas celui du peuple :
    • Réduction de 75 % des fonds politiques spéciaux
    • Plafonnement des salaires dans la haute administration
    • Réduction de 70 % des gratifications des régies financières
    • Rationalisation des agences, directions et missions budgétivores
    • Baisse de 40 à 60 % des dépenses de fonctionnement (véhicules, missions, primes…)
    • Suppression des privilèges injustifiés dans les agences et directions nationales
    • Revalorisation du SMIG à 100 000 F CFA minimum
    • Relèvement des bas salaires
    • Lutte rigoureuse contre la corruption et les détournements
    • Création d’une Haute Autorité indépendante pour la transparence budgétaire
    • Publication trimestrielle des avantages liés aux fonctions publiques

Redresser, c’est créer de la richesse

Le Sénégal doit cesser de consommer ce qu’il ne produit pas. Il est temps de réindustrialiser notre économie à la base, en s’appuyant sur nos territoires, nos ressources et nos talents.

Cela implique :

  1. Une relance agricole et industrielle décentralisée :
    • Effectivité des coopératives agricoles
    • Mécanisation de l’agriculture
    • Lancement d’une politique d’industrialisation communale
    • Création de mini-unités de transformation agroalimentaire et de recyclage
    • Implication directe des collectivités locales et des groupements communautaires
    • Objectif : 10 000 micro-unités industrielles en 3 ans pour fixer les jeunes dans leur terroir

Redresser, c’est libérer l’initiative

Notre économie est étranglée par une fiscalité injuste, une bureaucratie pesante, et un accès au crédit quasi inexistant. Il est urgent de créer un environnement favorable à l’entrepreneuriat, notamment pour les femmes, les jeunes et les artisans.

Pour cela, je propose :

  1. Faire de la microfinance un levier de relance :
    • Crédit facilité pour les femmes, les jeunes, les producteurs locaux
    • Partenariats renforcés avec mutuelles, coopératives, et structures communautaires
    • Accompagnement technique et allègements fiscaux sur les microcrédits productifs

Et aussi :
• Création d’un statut pour les Jeunes Entreprises Innovantes (JEI)
• Exonération totale d’impôt la première année, 50 % la deuxième année
• Crédits d’impôt pour la recherche et l’innovation (CIR, CII)
• Réduction du taux d’IS à 15 % pour les PME locales innovantes

Redresser, c’est restaurer la confiance

  1. Aucun plan ne réussira sans transparence ni exemplarité.
    La confiance naît de la justice, de l’équité et de la responsabilité.

Il faut :
• Mettre fin au népotisme dans les nominations et marchés publics
• Adopter une politique de tolérance zéro contre la corruption
• Exiger une éthique de responsabilité au sommet de l’État

Redresser, c’est affirmer notre souveraineté

Notre modèle de développement doit reposer sur nos ressources, notre jeunesse, et notre diaspora.

Je propose :

  1. Un patriotisme économique assumé :
    • 50 % des marchés publics réservés aux entreprises sénégalaises
    • Taxation progressive des multinationales extractives
    • Renégociation des contrats sur nos ressources naturelles

Et :
• Diversification de nos partenaires économiques
• Fin de la dépendance exclusive à l’Union européenne ou à la Chine
• Priorisation des chaînes de valeur régionales (CEDEAO, UA)
• Application du triptyque : “Produire ici, transformer ici, consommer ici”
• Création d’un Fonds Souverain pour la Relance et la Production, financé par l’État, les banques, la diaspora et les partenaires stratégiques, orienté vers :
• l’agro-industrie
• les technologies
• les énergies renouvelables
• la transformation minière

L’heure n’est plus au constat. Elle est à l’action.

Le temps des diagnostics est passé. Le Sénégal ne sera pas sauvé par des slogans ou des rapports de consultants. Sa survie dépend d’un plan de redressement économique et moral, solide, courageux, et porté par une volonté réelle de rupture.

Je ne suis pas de ceux qui applaudissent pour être appelés.
Je suis de ceux qui alertent, proposent et agissent.

Pour réussir ce redressement, il faut un cap clair, un leadership rigoureux, une gouvernance sobre, transparente et souveraine.

Le Sénégal a un problème de cap.
Il est temps d’en finir avec un modèle budgétivore et dépendant des bailleurs.
Il est temps de reconstruire une économie de base, productive, solidaire et souveraine.

Annoncer un “plan de redressement” dans l’unique but d’administrer un peuple déjà agressé jusque dans ses croyances immatérielles, c’est choisir l’effondrement économique, prélude à un ajustement structurel brutal.

Un seul choix: sauver l’économie ou dégagez .

Bougane Guèye Dany
Président du Mouvement Gueum Sa Bopp
« Les Jambars ».

Tags: Bougane Guéye Dany
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