La journée dédiée au Fonds de Financement de la Formation professionnelle et technique (3FPT), au Fonds de garantie d’investissement prioritaire (Fongip), et à la Délégation générale à l’Entrepreneuriat rapide des Femmes et des Jeunes (Der/Fj), s’est tenue ce mardi 31 octobre, à la Place du souvenir africain. C’était dans le cadre de la 3e édition du mois du consommer local sur le thème : « Promotion du consommer local et financements : quel accompagnement pour les acteurs ».
Les contraintes liées au caractère informel et aux difficultés à accéder aux financements bancaires
Ouvrant le débat, le Directeur des Pme, Seydina Ndiaye, a insisté sur les contraintes qui plombent le secteur. « Les Pme au Sénégal représentent 99% du tissu économique », a-t-il relevé. Avant de souligner : « Leur importance doit se traduire en termes de créations de valeur ajoutée (création des richesses) et embauchant 85% des emplois actifs. » Malheureusement, regrette-t-il, « du fait de leur informalité », les Pme ne jouent pas leur rôle dans la mesure où « le niveau informel est évalué en 2016 à 97% », et « par informalité, on doit comprendre les Pme qui n’ont pas d’états financiers. »
Au-delà du caractère informel, une autre contrainte est liée à l’accès aux financements. Sur ce point, les statistiques ont révélé, en 2022, que les Pme représentent 9% du portefeuille des banques. Ce qui est jugé « très faible ». Il s’y ajoute que « malgré leur nombre important, les Pme ne représentent que 33% du Pib. »
Ce qui a conduit à lancer des concertations pour contourner les blocages. Celles-ci ont conduit à l’élaboration d’un programme massif de financements sécurisés pour faire passer l’encourt de crédit de 500 milliards F CFA en 2023 à 3 000 milliards en 2028. D’où l’importance de regrouper différentes structures d’appuis aux entreprises dans le cadre du dispositif mis en place pour promouvoir la chaine de valeur du made in Sénégal.
Lors du panel, Diabou Coulibaly, cheffe du département des entreprises et organisations professionnelles du 3FPT, a fait remarquer que « beaucoup de jeunes au Sénégal ont appris sur le tas certains métiers, mais ils ne se sont pas professionnalisés. On a développé des certificats de spécialisation qui leur permettent d’avoir ces titres de branches professionnelles. »
Elle souligne que 50% des ressources du 3FPT sont alloués au guichet réservé au consommer local dont le renforcement de capacités managériales des femmes, ainsi que la prise en charge de l’expertise locale (établissements et cabinets de formation) à hauteur de 90% contre 65% pour celle étrangère, entre autre objectifs.
Il s’agit de montrer « que notre priorité aujourd’hui, c’est le consommer local », soutient-elle, annonçant que 150 jeunes ont été formés en perspective des Jeux olympiques de la jeunesse (Joj) prévus en 2026 au Sénégal.
Le fonds de garantie, mis en place en 2013, a enregistré, « dans la mise en oeuvre de ses activités depuis dix ans, un encourt global d’engagement de garantie d’environs 31 milliards F CFA auprès des banques de la place », et « près de 13 milliards d’engagement pour le financement auprès des Institutions de microfinance », estime Benoît Diatta, Directeur du risque du Fongip, en rappelant ses missions aux participants.
La Der/ Fj affiche aussi ses chiffres : 240 000 bénéficiaires depuis 2018 pour 111 milliards F CFA injectés, selon Nafissatou Cissé, chef de département au niveau du programme. Un plaidoyer a été formulé pour « plus de mobilisation de fonds. » La preuve, a-t-elle relevé, la demande est estimée à plus de 200 milliards F CFA aujourd’hui.
Dié BA
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