Rachid Nekkaz, connu pour son activisme en faveur des droits de l’homme en France et en Afrique, suscite des interrogations sur la cohérence de son engagement. Alors qu’il a rapidement lancé une cagnotte pour défendre Amar Slimani, un SDF algérien assassiné, son silence est frappant face aux graves injustices subies par Tayeb Benabderrahmane, torturé et condamné à mort au Qatar.
Selon un article publié le 10 juillet 2024 dans Le Défi Panafricain, Tayeb Benabderrahmane, avec Ali Salem et Omar Chok, ont témoigné devant le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU sur les sévices qu’ils ont subis au Qatar. Leurs témoignages révèlent des tortures physiques et psychologiques, des conditions de détention inhumaines et une négligence médicale cruelle. Tayeb Benabderrahmane, par exemple, a été détenu pendant 307 jours, soumis à des tortures et menaces de mort répétées, entraînant des séquelles physiques et psychologiques graves. Malgré ces révélations choquantes, Nekkaz est resté silencieux, ce qui est d’autant plus troublant compte tenu de son engagement affiché pour les droits de ses compatriotes
Cette inaction met en lumière les limites de son engagement prétendument panafricaniste et soulève des questions sur la sélectivité de ses actions. Lorsqu’il s’agit de critiquer le Qatar, Nekkaz semble étrangement absent, malgré les appels urgents de la communauté internationale pour condamner les actions du Qatar et demander justice pour les victimes.