L’un des rescapés du braquage sur la route de Dianké Makhan qui avait fait un mort crie sa détresse. Ayant reçu plusieurs balles, son état de santé s’est détérioré et il ne se soigne plus, faute de moyens. Il se dit abandonné par les autorités.
En juillet dernier, un braquage à main armée avait fait 1 mort et des blessés graves sur la route de Dianké Makhan. 4 mois après, un des rescapés se confie et affirme être abandonné par les autorités. «Nous avions quitté Tamba pur nous rendre à Dianké Makhan avec des marchandises. Arrivés entre Thipy et Bokolabé, deux hommes lourdement armés ont ouvert le feu sur nous. Ils ont tiré 13 balles sur mon véhicule. Je suis me couché à l’intérieur. Croyant qu’il nous a atteint, il s’est tourné sur l’autre véhicule conduit par Gorgui Guèye. Ils ont tiré à bout portant et l’ont tué sur le coup», raconte Boubacar Sy au bout du fil. Il ajoute : «Les balles m’ont atteint partout sur le corps. On m’a évacué d’urgence à l’hôpital régional de Tambacounda où j’ai subi une opération après deux types de radiographie réalisés qui ont confirmé la présence de débris de balles dans mon corps. N’ayant pas de moyens, je suis sorti de l’hôpital avec débris de balles.» D’ailleurs, pour la première opération, il affirme avoir vendu son téléviseur pour payer les frais. Aujourd’hui, Boubacar Sy sollicite l’assistance de l’Etat. Il soutient s’être rendu à la gouvernance de Tambacounda pour rencontrer le gouverneur, puis à la préfecture, au service de l’action sociale, mais sans succès. «J’ai peur pour ma santé. Je demande de l’aide», conclut-il.
Ousseyou SOW (Correspondant à Tamba)