Gora Khouma, secrétaire général de l’Union des routiers du Sénégal, a exprimé sa satisfaction suite à cette décision qui répond à une demande formulée par les professionnels du secteur depuis longtemps. « Cela fait un moment que nous avons soumis cette doléance aux différentes institutions, notamment le ministère de l’Intérieur, la gendarmerie et le ministère des Transports », a-t-il déclaré sur la radio Sud FM.
Selon Khouma, les agents de sécurité de proximité (ASP) exerçaient des fonctions qui dépassaient leur cadre et compliquaient souvent la gestion de la circulation. « Leur présence en circulation était problématique, car ils ne maîtrisaient pas les textes réglementaires. Ils n’ont pas le droit d’exercer ces fonctions », a-t-il ajouté. Le responsable des routiers a précisé que chaque fois qu’un chauffeur refusait de remettre les documents demandés par un ASP, l’intervention d’un agent de contrôle officiel était nécessaire, souvent dans des conditions tendues.
Il a également souligné que les ASP étaient fréquemment envoyés par les policiers ou gendarmes pour exiger des pièces, créant ainsi une confusion inutile sur le terrain.