Suite au vent de panique totale survenu la veille, les Marocains, surtout les habitants des zones affectées par le séisme, reprennent peu à peu leurs esprits. La peur et le désarroi se lisent encore sur leurs visages après avoir passé « une nuit d’horreur » qualifie un rescapé. Certains commencent à réaliser l’ampeur des dégâts, selon la presse locale.
Des familles pleurent leurs défunts, d’autres recherchent encore leurs proches qui ne donnent
pus signe de vie. Des opérations de sauvetage sont en cours à la recherche de survivants sous les décombres de bâtiments.
Le bilan des victimes est encore mis à jour. Des médias marocains annonçaient hier une trentaine de morts. Ils se comptent ce matin en centaines (de 632 ils passent à au moins 820), selon les autorités marocaines.
D’importants dégâts sont notés notamment dans les zones rurales : des maisons détruites et canalisations rompues. L’électricité a été momentanément affectée (coupée) pendant la secousse.
D’après les témoignages de résidents dont un qui prenait l’air sur son balcon, c’était une soirée assez calme, puis le sol s’est soudainement mis à trembler et les meubles à tomber. Le séisme de magnitude 6,8 à 7 sur l’échelle de Richter a, semble-t-il, frappé sans crier gare.
Tous se sont précipités hors de chez eux, pour beaucoup, pieds nus et confus. La panique gagnait les habitants et la poussière couvrait les rues comme le montrent des vidéos amateurs sur les réseaux sociaux.
Le bilan risque encore de s’alourdir. Ce séisme est de loin le plus dévastateur jamais enregistré dans le pays.
La communauté internationale a exprimé sa douleur et manifeste son soutien au Maroc.