De l’accession à notre souveraineté internationale jusqu’à nos jours, le constat décevant qui demeure est qu’en réalité ceux qui nous gouvernent ne sont pas des érudits en la matière. Pour faire un pas vers l’émergence, il faudrait avoir d’abord de très bons dirigeants, soucieux de l’intérêt supérieur de la Nation.
Malheureusement, au Sénégal, on dirait que l’azur a cédé la place à l’obscurité, au vol, à l’anarchie et à la méfiance des citoyens envers leurs élus comme des biens portants qui fuient des personnes malsaines, ceci après 64 ans d’indépendance qui d’ailleurs, rappelons-le n’existe que de noms.
Dès lors, il est indéniable qu’actuellement, l’éthique est la seule soupape de sécurité c’est-à-dire l’unique cheval de bataille qui vaille d’être enfourché si nous voulons vraiment tirer notre épingle du jeu et sortir la tête de l’eau.
Ainsi, il urge de confier la destinée et la manœuvre de notre cher pays à des mains expertes et salubres qui, nous assureront un port dans la tempête ambiante et très menaçante.
Réformer la façon de faire la politique
Au pays de la « teranga », la façon de faire la politique a besoin d’être changée. La politique a besoin de la morale pour anéantir le népotisme et le despotisme, ces deux agents très toxiques pouvant ronger le corps social comme une lèpre visant le cœur.
Ce qui est un paradoxe dans notre cher pays, c’est que le Sénégal est certes riche en ressources naturelles et en ressources humaines mais bat de l’aile. Notre cher pays peine à prendre son véritable envol comparé à certains pays de même rang depuis les indépendances.
En effet, le pays est fixé au sol, on dirait par des prédateurs boulimiques, perfides et cyniques à la fois qui prennent la grande masse pour des marionnettes manipulables et taillables à leur merci.
Les analyses pouvant être faites de cette dernière décennie dans l’arène politique sénégalaise, c’est que les débats intellectuels et innovateurs laissent la place aux propos de gredins et de brigands sous le regard des marmots inconscients et qui peut-être même prennent ceux-ci comme référence et à côté, d’adultes passifs qui préfèrent mener leur combat de libération par un « combat par procuration », un style purement Sénégalais.
Cessons d’être des spectateurs inactifs de la vie politique sénégalaise car si les intellectuels ne font pas de la politique, ce sont les médiocres qui vont gouverner ce pays, dans une ignorance doublée d’arrogance au détriment de tous .
Depuis le régime du président WADE jusqu’au régime du président SALL, ce n’est pas la première fois que l’on nous promette des lendemains qui chantent mais rien de neuf sous le soleil.
Le profil adéquat de notre futur commandant en chef
Celui qui devra nous gouverner en 2024, doit être un homme intègre et non un homme corruptible et corrompu jusqu’à la moelle des os, dans une voracité de cannibale. Notre futur commandant en chef ne devrait guère faire partie de ceux qui n’hésiteront point à pratiquer des sacrifices humains de masse et n’ayant pas de vergogne à voler, à piller les maigres ressources des contribuables sénégalais dans un seul et unique but : de s’enrichir en un éclair jusqu’à devenir des multimilliardaires à l’exemple de moult politiciens africains.
Alors, à vous notre futur chef suprême des armes, tous ces conseils, tous ces souhaits vous sont adressés.
De la part d’un citoyen sénégalais épris de justice, de démocratie, de liberté d’expression, etc.
De la part d’un citoyen sénégalais qui a soif de l’émergence et de développement pour son beau pays.
Vive le Sénégal
Que Dieu bénisse notre Nation
Malick MBENGUE, juriste, enseignant vacataire en droit public à l’Ugb
E-mail: elmalickmbengue51@gmail.Com
Brillante intervention, cher professeur. C’est ce à quoi l’on attend d’un universitaire. J’espère que vous serez entendu par ceux qui entendent nous diriger.