L’une des recommandations phares prises par la CEDEAO lors de la 51ème session du conseil de médiation et de sécurité au niveau ministériel a été la nomination d’un envoyé spécial sur la situation humanitaire multiforme dans la région, avec un mandat clairement défini. appartenant aux contingents. Au titre des efforts de lutte contre le terrorisme, la Commission doit de toute urgence reprendre les efforts visant à activer la Force en attente de la CEDEAO sous son mode cinétique pour les opérations de lutte contre le terrorisme dans les zones infestées par les groupes armés terroristes (GAT), conformément aux décisions de la Conférence. Le Conseil, dans le cadre de ses délibérations, a regretté vivement le maintien en détention du Président Mohamed Bazoum par les autorités militaires du Niger. Suite aux discussions sur le mémorandum, le Conseil a formulé les recommandations suivantes, à soumettre à l’attention de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement :
I. Appeler le CNSP à :
i. Libérer le Président Mohamed Bazoum et sa famille avec effet immédiat, conformément à la décision de la Conférence.
II. La CEDEAO devra :
i. Reconnaître officiellement que les événements intervenus le 26 juillet 2023 au Niger constituent un coup d’État.
ii. Demander à la Conférence d’imposer au Niger une transition de courte durée conduisant au rétablissement de l’ordre constitutionnel. Le CNSP devra indiquer son acceptation de la période de transition dans un délai de deux semaines, à compter de la présente décision.
Malick Sy