Sur la sortie décidée du Sénégal de la liste des pays les moins avancés (PMA) assortie d’une phase de transition de 5 ans pour en amortir les chocs éventuels.
Chers compatriotes,
J’ai voulu être clair en vous fournissant des documents, suite au communiqué de notre ministère des affaires étrangères qui parle d’allégations que je ne trouve pas, les agences de presse et moi-même n’ayant fait que reprendre la déclaration des Nations unies.
Je voulais juste aider nos autorités en attirant leur attention sur le fait qu’elles doivent travailler en considérant que les privilèges et avantages liés à notre statut de pays moins avancé (PMA) prendront fin 5 ans après le 19 décembre 2024 (période de transition).
Si le ministère des Affaires étrangères devait communiquer, il aurait [plutôt] dû le faire depuis le 19 décembre, le jour même de la déclaration des Nations Unies, pour alerter les différents segments de l’exécutif dont les politiques, stratégies et interventions projetées pourraient être impactées par la sortie définitive du Sénégal de la liste des PMA.
D’autre part, cela fait 2 ans que la décision de sortir le Sénégal de la liste des PMA était programmée.
C’est le gouvernement du Sénégal qui avait demandé et obtenu ce moratoire qui a expiré le 19 décembre, d’où la décision des Nations unies du même jour.
Cette situation était donc prévisible et ses conséquences auraient dû être anticipées dans le cadre de la Vision 2050.
Papa Demba Thiam