Un atelier s’est tenu à Ziguinchor dans le cadre du lancement du projet de redevabilité verte, une initiative pilotée par BudgIT Sénégal en partenariat avec le World Resources Institute et la Banque mondiale. L’objectif est d’assurer un suivi efficace des financements alloués aux projets climatiques au Sénégal et d’évaluer leur impact sur les populations locales.
Aminata Diop, chargée du projet Green Accountability au sein de BudgIT Sénégal, a expliqué les enjeux de cette initiative : « Le Sénégal est particulièrement vulnérable aux changements climatiques, avec une hausse des températures, des précipitations irrégulières et des périodes de sécheresse prolongées. De nombreux projets sont financés par le budget vert et le Fonds vert pour le climat, avec des milliards de francs CFA en jeu. Notre mission est de suivre l’utilisation de ces fonds et d’évaluer leur efficacité sur le terrain. »

Le choix de Ziguinchor pour cet atelier ne doit rien au hasard. La région est confrontée à des problématiques environnementales majeures, notamment la salinisation des terres agricoles, la dégradation des mangroves et l’augmentation des températures. L’atelier vise à recueillir les recommandations des populations locales afin d’élaborer un rapport qui permettra de mieux orienter les financements et d’assurer leur impact positif sur les habitants.

Après Ziguinchor, l’initiative se déploiera à Fatick et à Saint-Louis, avant d’être étendue à d’autres régions du pays dans les années à venir. L’objectif est de garantir une meilleure transparence et une gestion optimisée des fonds alloués à la lutte contre le changement climatique au Sénégal.

Emedia