L’Iran a annoncé ce samedi matin qu’il se prépare à tirer près de 2000 missiles en direction d’Israël. Selon les autorités militaires iraniennes, les prochaines frappes seront « vingt fois plus puissantes que les précédentes ».
Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a confirmé la poursuite des opérations, déclarant que les frappes se prolongeront « aussi longtemps que nécessaire », en réponse aux récentes attaques israéliennes sur le sol iranien.
Ces déclarations surviennent après une opération d’envergure menée par l’armée de l’air israélienne dans la nuit de jeudi à vendredi. Israël revendique des frappes « précises et majeures » sur Téhéran, visant notamment des systèmes de défense aérienne et des infrastructures stratégiques. Plus de 200 cibles auraient été visées.
Le bilan iranien est lourd : 78 morts, dont plusieurs hauts responsables militaires, et plus de 320 blessés, pour la plupart civils. Les frappes ont également provoqué des incendies et d’importants dégâts matériels.
En représailles, l’Iran a lancé plusieurs salves de missiles balistiques durant la nuit suivante. Des projectiles ont atteint les villes de Tel-Aviv, Al Qods (Jérusalem), Rishon LeZion et Ramat Gan, faisant trois morts et près de 50 blessés côté israélien.
L’armée israélienne affirme avoir intercepté de nombreux missiles grâce au système « Dôme de fer », mais plusieurs ont franchi les défenses.
En retour, Israël déclare avoir détruit une base militaire à Tabriz, ainsi que des installations à Hamadan et Ispahan. Téhéran minimise les dommages, assurant que ses sites nucléaires restent fonctionnels.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a averti que l’Iran « paiera un prix très élevé » en cas de nouvelles attaques contre Tel-Aviv.
La situation reste extrêmement tendue, avec un risque élevé d’escalade régionale.
Emedia