« Les centres de recherche et d’essai logés au ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation est une réponse par rapport à la lancinante question de l’employabilité des jeunes sur le fléau de l’immigration clandestine qui gangrène notre société». C’est du moins ce que renseigne le coordonnateur national de CRE (centres de recherche et d’essai). Toumani Doumbia puisque c’est de lui qu’il s’agit souligne que : « les jeunes qui ne sont pas formés ont aujourd’hui la possibilité de se faire former dans les CRE pour acquérir des connaissances techniques et pratiques. Au bout du compte, ils deviennent employables ou créent leurs propres entreprises ». Selon lui, c’est donc une réponse à la question de l’employabilité des jeunes pour lutter contre la migration irrégulière. Pour les femmes, ces activités génératrices de revenus consistent à faire sortir les ménages de la pauvreté.
Un nouveau souffle dans les CRE avec le ministre Moussa Baldé
Le Centre de recherche et d’essai est une structure logée au niveau de la Direction générale de la recherche et de l’innovation des technologies. Elle a pour mission le transfert des résultats et de la technologie au niveau des communautés. Les CRE constituent aujourd’hui un trait d’union entre le monde de la recherche et les communautés. C’est à travers les CRE que certaines structures de recherches parviennent à avoir des contacts avec les communautés. C’est sous le ministre Moussa Baldé que le CRE a connu un nouveau souffle. «Le projet est entièrement financé par l’Etat du Sénégal à travers le ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation. C’est le ministère qui met en place ces centres qui sont au nombre de 23 à travers le pays. Il y a également un partenariat entre le ministère et les Collectivités territoriales qui allouent un local au dit ministère. Le personnel des CRE est aussi recruté au niveau local. Avec l’avénement du ministre Moussa Baldé le CRE a eu un nouveau souffle. Nous allons démarré incessamment 5 à 6 CRE. C’est à son actif. Il est en train de réhabiliter les anciens CRE. Ces anciens CRE ont reçu des dotations en équipements. Ils nous donne libre champs de mener les activités en fonction des demandes exprimées par les populations. Avec le Ministre, nous avons aussi l’appui institutionnel de la Direction de la recherche et de l’Innovation conduite par le Pr Gallo Diop qui est aujourd’hui notre premier avocat », reconnaît M. Doumbia. Il ajoute : « Le CRE de Kolda a formé plus de 150 femmes dans des activités génératrices de revenus dans la commune Guillé Yoro Samba et Liao. Il y a une période où nous avons formé une cinquantaine de jeunes en aviculture dans la commune de Kolda», renseigne M. Doumbia, ajoutant au passage qu’ à Sédhiou, les femmes ont bénéficié d’une formation sur la transformation des produits forestiers. Sédhiou, Kolda et Ziguinchor sont des zones de forte production de produits forestiers. Elles ont appris à transformer sur place ces produits forestiers… ». Au Nord, poursuit – il, « dans la région de Saint Louis, les CRE travaillent d’arrache – pied dans des activités pour les jeunes de Saint Louis. Ce CRE fait beaucoup d’activités en termes d’entreprenariat, de formation initiale des Tic, de l’électronique, la sérigraphie… ».