Le Premier ministre Ousmane Sonko, à travers un post sur Facebook, renseigne que depuis quelques jours, le gouvernement a constaté une vague subite de déguerpissements et de désencombrements entrepris par les collectivités territoriales. «En ma qualité de Premier Ministre, je me rendrai à Colobane, ce dimanche 30 juin 2024, à 15h 30 mn, délivrer un message du Président de la République avant de me rendre à la plage Hanse Bernard pour informer d’un fait grave découvert dans le cadre des investigations en cours sur le littoral», a-t-il écrit samedi.
Une mesure du ministre de l’Intérieur
Pourtant dans une circulaire du 7 mai 2024 adressée aux gouverneurs de région, l’actuel ministre de l’Intérieur instruisait les autorités administratives d’initier des actions de désencombrement de la voie publique occupée par des activités marchandes dans les limites autorisées. «Il m’a été donné de constater, dans plusieurs localités du pays, des phénomènes de débordements des marchés hors de leurs limites et l’occupation des ronds-points par des marchands rendant ainsi difficile la circulation des personnes et des biens. Ces situations, outre la gêne qu’elles engendrent, entrainent le plus souvent des accidents et des conflits entre usagers de la route et ces occupants. A cet effet, je vous demande de vous saisir de cette question, en rapport avec tous les acteurs concernés, notamment les autorités décentralisées (Présidents de Conseil départemental et Maires) pour sensibiliser les responsables des marchés sur la nécessité voire l’urgence de contenir les activités marchandes dans les limites autorisées ; initier des actions de désencombrement de la voie publique occupée du fait de ces activités, mettre en place un cadre de suivi des actions de désencombrement entreprises ; veiller à la non réoccupation des espaces libérées», écrivait Jean Baptiste Tine.
Qui poursuit : «En tout état de cause, il s’agira de ramener les marchés dans leurs limites primitives, de veiller à la non occupation des espaces libérés et de la voie publique et d’en assurer le suivi.»
Cheikh Moussa SARR