El Hadji Mamadou Diao plus connu sous le nom de Mame Boye Diao a décidé de ne pas se ranger derrière Amadou Ba, candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakar pour l’élection présidentielle de février 2024. Il l’a fait savoir, ce mardi, lors d’un point de presse qui avait l’allure d’un meeting politique.
Devant ses amis, militants et sympathisants, l’actuel directeur de la Caisse des dépôts et consignations, par ailleurs président de la Coalition pour un Sénégal nouveau, a motivé son choix de faire cavalier seul par le fait que son inspirateur le président Macky Sall a donné une belle leçon aux générations actuelles et futures en renonçant volontairement à un troisième mandat. Sur ce, dit-il, on doit laisser à toute personne désireuse de briguer le suffrage des sénégalais de se présenter. C’est sur ces entrefaites qu’il a décidé d’accepter l’invite de la coalition pour un Sénégal nouveau d’être candidat à la prochaine élection présidentielle de février 2024.
Auparavant, il a rendu un vibrant hommage au président Macky Sall. « Je ne suis pas ingrat. Je suis reconnaissant. Je rends hommage à un homme que j’ai aimé et adulé. Le président Macky Sall a été mon inspirateur. Il a créé l’équité sociale sur laquelle nous devons nous adosser. Cette politique sociale qui a été lancée par Macky Sall mérite d’être poursuivie. Je lui rends hommage pour toutes ses belles réalisations. Puisqu’il a décidé d’arrêter, je me présente pour continuer son œuvre en y apportant ma touche pour un Sénégal nouveau », a-t-il déclaré.
Mame Boye Diao donne rendez-vous à ses militants et sympathisants à son investiture qui aura lieu le 30 septembre. Mais d’ores et déjà, il a fait savoir que sa politique sera orientée sur l’artisanat, la pêche, la justice, l’équité territoriale, l’emploi des jeunes, entre autres, secteurs pour un Sénégal nouveau. Par ailleurs, il a lancé un appel à la paix. « Parlons enfin du Sénégal. Arrêtons les fausses accusations. Arrêtons les quolibets. Les tensions sont à leur extrême et c’est le premier défi auquel nous devons faire face. C’est le moment pour ces gens de dire ce qu’ils ont dans le ventre pour le Sénégal », a-t-il ajouté.