Du fond de sa cellule, Ousmane Sonko envoie un message au peuple sénégalais, à la veille du délibéré de la Cedeao et du verdict de la Cour suprême. Des sentences décisives pour sa participation ou non à l’élection présidentielle du 25 février 2024. L’opposant, qui dénonce « une prise d’otage politique, pour empêcher sa candidature, continue à réclamer sa libération. »
« Mes chers compatriotes, ce qui se joue cette semaine et particulièrement demain, ce n’est pas l’avenir d’Ousmane Sonko, c’est notre avenir, notre volonté en tant que Panafricains, en tant que Sénégalais de se réapproprier notre pays. C’est notre destinée en tant que nation qui se joue, mais surtout notre souveraineté », écrit le leader des Patriotes transféré hier à la prison du Cap Manuel et dont les propos ont été relayés par son représentant lors de la conférence de presse de ce jeudi, organisé par Yewwi et Lacos.
Prônant « une justice équitable, libre et indépendante », il réclame par la même occasion « la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques » afin « qu’ils retrouvent leur famille ». « Leur souffrance a assez duré », estime-t-il.
Il annonce, pour sa part, qu’il va « continuer à résister par tous les moyens dont il dispose ».
Dié BA