Directeur de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT) et membre de la cellule de communication de Benno Bokk Yaakar, Pape Mahawa Diouf était l’invité du Jury du Dimanche. Au menu des discussions, il y’avait le budget de l’année 2024 arrêté à plus de 7.000 milliards. À la question de savoir est-ce qu’il y a des garanties qui existent pour assurer la continuité de l’exécution budgétaire en cas de changement de régime ? Il a répondu par l’affirmative. « Oui, je crois que le Sénégal continue de rester cette république qui s’appuie sur des solides fondamentaux, sur un État performant, sur une administration performante. Et le principe de continuité de l’État reste la règle pour tout le monde et je pense que de ce point de vue, nous n’avons pas d’inquiétude à nous faire », souligne-t-il sur les ondes de la 90.3 Iradio.
Selon lui, la réalité aujourd’hui est que le président Macky Sall laissera à son successeur le 26 février ou le 3 avril 2024 un budget de 7300,6 milliards de francs CFA. S’adressant à l’opposition, il a déclaré par ailleurs : « nous sommes sûrs du bien-fondé des politiques économiques qui ont été portées par le président de la République, des politiques d’infrastructures, de la vision et de sa cohérence. Remarquez bien on entend toute forme de contestation sauf la cohérence. Des projets économiques et de l’engagement en tout cas du président de la République et de son équipe de bâtir ce pays, de doter les moyens en termes d’infrastructures, en termes de réformes pour arriver à l’émergence à l’horizon 2035. Donc de ce point de vue, nous n’avons pas d’inquiétude en tout cas jusqu’à présent ».
Sur une autre question de savoir quelles seront les priorités du candidat Amadou Ba, il a déclaré : « je crois qu’il faut laisser quand même la marge de manœuvre au candidat, Amadou Bâ, qui lui, le moment venu, effectivement, dégagera ses priorités et de nouvelles horizons, tenant compte des nouveaux défis qui se présentent à nous. Mais le cas sur l’industrialisation, qui était déjà un objectif en 2019, maintenant la crise de la Covid-19 a changé complètement les perspectives et les règles du jeu de l’économie mondiale. Certainement, un nouvel horizon sera dégagé sur l’industrialisation, mais il y a d’autres perspectives qu’il va engager lui-même, mais il faut lui laisser la priorité. Il faut lui laisser la priorité, de pouvoir effectivement dégager ses perspectives avec ses soutiens, mais également et surtout avec le peuple sénégalais ».
Cheikh Moussa SARR et Abdoulaye SYLLA (Photo)