Une Charte d’engagement pour l’interopérabilité des Systèmes d’Aide à l’Exploitation et à l’Information des Voyageurs (SAEIV) et billettique a été signée par les Opérateurs de transports collectifs de Dakar qui exploiteront un réseau commun à terme. Cette charte d’interopérabilité du réseau « Dakar En Commun » vise « Pour les usagers : l’accès aux transports en commun pour toutes les populations, un parcours client intermodal fluide et homogène, une facilité d’accès aux transports en commun, une amélioration de la qualité (régularité, fréquence, correspondance, information voyageur…) »
Pour les opérateurs «une optimisation de l’utilisation des infrastructures du réseau, de l’offre globale de transport, une meilleure visibilité de l’offre de services, une augmentation de la fréquentation globale et une sécurisation des recettes ».
Pour les autorités publiques, renseigne un communiqué signé par les différents opérateurs parvenu à Emedia, « une gouvernance stable et prospective basée sur l’analyse des données régulièrement collectées. Ainsi, afin de mettre en cohérence les projets de mobilité et d’assurer une intermodalité essentielle à la performance des transports urbains, le CETUD et la SENTER ont engagé les Opérateurs (Dem Dikk, AFTU, GTS, SETER, Dakar Mobilité) à adopter une trajectoire commune d’amélioration des services de transport, portée par une Charte d’engagement évolutive ».
Les signataires s’engagent à adopter un programme partagé afin de participer collectivement à la mise en place accélérée de systèmes intelligents et interopérables à l’échelle du territoire métropolitain. Une charte a été mise en place. Elle définit « les périmètres, rôles et responsabilités des signataires, les modes de gouvernance des instances décisionnelles et opérationnelles, les thématiques concernées par l’engagement des partenaires (billettique, information voyageurs, Systèmes d’Aide à l’Exploitation, structures de gestion de l’interopérabilité, gestion des données, outils communs…), tant au niveau technique que financier ». À noter que « Les principes énoncés par la Charte n’excluent pas la possibilité d’édicter des règles propres à chacun des sous-réseaux de transport, notamment en matière de définition de produits monomodaux et/ou d’émission de supports non interopérables, en s’appuyant sur ses recommandations ».
Malick Sy