Le ministre du Pétrole et des Énergies, Antoine Félix Abdoulaye Diome a fait face à la presse dans le cadre de la collaboration entre le gouvernement et les médias. Il a saisi cette occasion pour échanger avec le public de manière efficace et équilibrée sur des sujets d’intérêt général notamment sur le pétrole et le gaz.
Évoquant l’état d’avancement des projets pétroliers et gaziers au Sénégal, le ministre rappelle que 3 sont actuellement retenus au Sénégal. Il s’agit du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA) avec la Mauritanie avec un taux d’exécution d’environ 92%. Dans ce projet, précise-t-il, il y a une composante s’occupant des installations sous-marines, la composante FPSO étant l’unité de traitement et de production du gaz, la FLNG qui est l’unité se chargeant de liquéfier le gaz naturel et le hub terminal avec un taux d’exécution satisfaisant.
La seule composante, selon lui, qui était dans une phase critique était bien évidemment, le FPSO qui est d’ailleurs au niveau de Tenerife en Espagne et presque achevé et devrait regagner bientôt, le champ. Ce qui va pousser le Sénégal vers un first gaz au 3e voire 4e trimestre de l’année en cours.
Concernant le projet Sangomar, le taux d’exécution est d’environ 95% et le premier baril est attendu entre mai et juillet de l’année 2024.
Pour le projet Yakaar et Teranga, dans le bloc de Kayar Offshore profond, à la suite de la recomposition de l’association avec le départ de BP (à l’amiable), avec Cosmos, un nouveau concept est envisagé, visant selon les instructions du chef de l’Etat Macky Sall, deux axes : le gaz to Power et le gaz to industry. À terme, ces projets devront améliorer substantiellement, « les conditions de vie des populations et dans la plus grande transparence » précise le ministre.
Revenant sur l’admission du Sénégal au forum des pays exportateurs de gaz, Antoine Félix Abdoulaye Diome s’en réjouit et note les avantages pour le Sénégal. D’abord, elle permettra une collaboration fructueuse et mutuellement bénéfique. Aussi, le Sénégal bénéficiera de l’expérience de ses membres. En définitive, cette adhésion sera une opportunité pour tous les pays membres de disposer d’un droit souverain sur leurs ressources en gaz naturel et sur leur capacité à développer dans la plus grande transparence leurs ressources et dans un cadre respectueux de l’environnement.
Cheikh Moussa SARR