«Une augmentation de salaires de 30 000 FCFA a été accordée en 2018 par le Directeur général à 2346 agents soit 75 % de l’effectif composé des conducteurs, receveurs, techniciens et les auxiliaires de sécurité. Elle a induit une charge supplémentaire annuelle de 844 millions de FCFA sur la masse salariale. A cela s’ajoute, une revalorisation des indemnités kilométriques en 2018 qui sont passées de 70 000 FCFA à 150 000 FCFA pour les directeurs et 100 000 FCFA pour les chefs de division. Ces augmentations de salaires et d’indemnités qui sont venues alourdir la masse salariale à partir de 2017 ont été consenties sans l’autorisation du Conseil d’administration suite aux cessions de terrains et de créances alors que ces ressources sont ponctuelles», indique le rapport. Or, ajoute-t-il, «en matière de rémunération, seul le barème des salaires est disponible mais il ne fixe que les salaires de base alors que les autres éléments de la rémunération (sursalaire, indemnités, primes) ne sont pas dans le barème et n’ont pas fait l’objet d’autorisation du Conseil d’Administration».
Si Me Moussa Diop soutient que le Conseil d’administration a «salué l’augmentation des salaires», estimant que c’est «un moyen idéal de maintenir la paix sociale», en revanche, la Cour des comptes constate qu’il «demeure constant que le Conseil d’administration n’a pas délibéré sur l’augmentation des salaires».
Emedia.sn