« Nous sommes en train de discuter pour voir les voies les meilleures avant de nous engager parce qu’aucun parti politique à lui seul ne peut gagner quelques élections que ce soit au Sénégal. Il faut forcément des alliance mais pas n’importe quelle alliance ». L’information est de Magueye Kassé. Le chargé de la formation, de l’éducation et de la recherche du Parti de l’indépendance et du travail s’exprimait devant la presse. C’était en marge de la conférence publique qu’il animait à Diourbel et dont le thème portait sur : la jeunesse, l’engagement et les responsabilités.
Pour Magueye Kassé, « La période que nous traversons, est une période extrêmement difficile. D’abord, pour deux raisons. C’est que nous venons de traverser pour prendre en minima, trois à quatre années, d’intenses activités politiques désastreuses dans lesquelles activités, la jeunesse a pris une part importante. La jeunesse et les politiciens qui les ont instrumentalisé, ont plongé le pays dans une situation qui frisait la catastrophe, si, on n’y prenait pas garde pour que le Sénégal ne sombra pas dans le chaos, dans la déstabilisation et le désordre. Et, cela, nous devons en être conscients, pour pouvoir dire que cette jeunesse là, elle était facilement manipulable. Pour quoi, elle avait des attentes légitimes qui n’ont jamais été satisfaites comme, il le fallait. J’ai dit lors de ma conférence, qu’une jeunesse doit être éduquer parce que l’éducation est un pilier fondamental pour la formation d’une nation et de son développement. La jeunesse manque singulièrement de repères. Au plan moral, au plan matériel, au plan des valeurs que notre société incarne et pour lesquelles valeurs, nous devons être à l’affut de tout ce qui peut gangréner ce processus. La jeunesse également est en perte de repères, parce que, l’employabilité pose problème ; les jeunes sont pour la plupart du temps, soit désoeuvrés, soit dans l’informel et ces jeunes là, voient à côté d’eux, des gens nantis, arrogants, et qui, les toisent dans un processus d’accumulation de richesses, qu’ils ne peuvent pas comprendre, ni excuser». Donc, poursuit-il, «cette jeunesse-là, est la proie facile pour les marchands d’illusions. Donc, nous devions mettre le doigt sur les raisons pour lesquelles, les jeunes qui constituent une écrasante majorité de notre population, nous devons leur créer des conditions d’épanouissement, d’insertion à travers un système de formation et d’éducation qui leur garantissent un avenir pour lequel, ils n’ont pas besoin de prendre la mer à leur risque et péril».
Malick SY