La phase 3 du projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal (PGIIS) a été lancé, ce mardi, à Dakar. Il a été lancé par la même occasion « l’étude de définition de mesures préventives de réduction des vulnérabilités dans la perspective des futurs aménagements urbains, définitions de règlements pour la construction prenant en compte l’inondabilité et les mesures de protection de l’habitat » qui constitue une phase du PGIIS. À travers ce projet, l’Etat du Sénégal vise la mise en place d’une politique globale et intégrée permettant une prise de décision éclairée sur les questions liées à la gestion durable des espaces urbains et des risques liés au changement climatique.
Selon les organisateurs, l’étude commencera en novembre 2024 pour s’achever en octobre 2025. Dans un souci d’efficacité, les résultats du PGIIS doivent viser l’intégration, la continuité et l’évolution des mécanismes actuels, sans rupture, en évitant de créer de nouvelles structures, en s’appuyant sur les existantes ainsi que sur les acteurs aux échelons géographiques ou administratifs.
Le projet PGIIS, doté d’un financement de 15 millions d’euros (environ 10 milliards de francs CFA), s’inscrit dans une démarche globale de gestion des inondations. Il cible 29 zones inondables, avec une attention particulière pour 7 sites parmi les plus exposés : Dakar, Tivaouane, Joal, Touba, Diourbel, Kaolack, Tambacounda, Kédougou et Matam, couvrant au total 10 000 kilomètres.
Hamidou Konaté, responsable du suivi et de l’évaluation du projet, a souligné l’importance de l’outil de modélisation numérique acquis pour cartographier les zones les plus exposées aux risques d’inondations. « Sur la base de ces 29 sites les plus exposés, nous avons fait une classification qui nous a montré les 7 sites les plus exposés au Sénégal. Ces sites ont fait l’objet d’une cartographie nationale, permettant de savoir quels espaces sont en danger en temps de pluie. »