Face à la raréfaction des ressources marines et à la hausse des prix des produits de première nécessité, le gouvernement entend durcir la lutte contre la pêche illicite. La ministre de la Pêche et des Infrastructures maritimes, Dr Fatou Diouf, a annoncé un renforcement des mesures de contrôle et de surveillance afin de restaurer les stocks halieutiques et d’assurer une meilleure disponibilité du poisson sur le marché local.
Une ressource en danger
Selon Dr Fatou Diouf, les mauvaises pratiques de pêche ont entraîné une diminution alarmante des stocks halieutiques. « Le secteur de la pêche traverse une crise profonde. Nous avons d’ailleurs consacré un ouvrage à la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Aujourd’hui, la raréfaction du poisson se fait ressentir jusque dans le panier de la ménagère », a-t-elle déclaré.
Pour faire face à cette situation, plusieurs initiatives ont été mises en place afin de garantir une meilleure gestion des ressources maritimes. Parmi elles, le plan d’aménagement de la sardinelle, un poisson essentiel pour de nombreuses familles en raison de son coût accessible.
Un contrôle renforcé
Outre les plans de gestion, le ministère a également intensifié le suivi, le contrôle et la surveillance des activités de pêche. « Nous constatons une diminution des infractions en zones interdites, preuve que nos efforts commencent à porter leurs fruits », a affirmé la ministre.
Le gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République et du Premier ministre, a multiplié les initiatives pour redynamiser le secteur de la pêche. Plusieurs projets sont en cours afin de rétablir les stocks halieutiques et d’assurer une meilleure accessibilité des produits de la mer aux consommateurs. « Nous travaillons pour que la ressource soit préservée et mise à la disposition des Sénégalais », a conclu Dr Fatou Diouf.
Avec ces nouvelles mesures, le ministère espère inverser la tendance et garantir un avenir durable à la pêche au Sénégal.
Emedia