La Ville de Thiès amorce une nouvelle étape de son développement urbain. Ce lundi 10 novembre, le maire Dr Babacar Diop a donné le coup d’envoi des travaux de pavage de l’avenue Caen, un chantier ambitieux qu’il souhaite ériger en référence pour toute l’Afrique de l’Ouest.
Au total, 661 850 pavés seront posés sur cette artère emblématique, pour un coût global estimé à 2 milliards de F CFA. La première phase, financée à hauteur de 500 millions, concerne des zones stratégiques telles que le trottoir du lycée El Hadji Malick Sy, la Légion Centre-Ouest de la Gendarmerie nationale, la Brigade de recherche, le stade Maniang Soumaré et le supermarché Auchan.
« Nous avons démarré avec 500 millions, mais nous irons jusqu’au bout. Je veux que l’avenue Caen devienne la plus belle avenue d’Afrique », a déclaré le maire, réaffirmant sa volonté de faire de cette artère un modèle de modernité.
Le projet dépasse le simple pavage et intègre la réhabilitation du jardin de l’avenue, l’embellissement de la Place de France ainsi que la création de forages pour un arrosage écologique des espaces verts. Cette initiative reflète la vision environnementale du maire, déterminé à réconcilier Thiès avec son héritage vert.
« Thiès fut jadis une ville verte, ornée de majestueux caïcédrats plantés depuis 1898. Nous devons restaurer cet héritage », a rappelé Dr Diop, dénonçant la privatisation des jardins publics et réaffirmant son engagement pour des espaces collectifs gratuits et accessibles à tous.
Ce projet s’inscrit dans un programme municipal structuré autour de dix axes majeurs : sécurité, santé, éducation, science, sport, culture, éclairage public, cadre de vie, diplomatie locale et solidarité. Avec l’avenue Caen comme fer de lance, Thiès entend devenir une vitrine urbaine moderne, verte et inclusive, à l’image des grandes capitales africaines du futur.
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