La Côte d’Ivoire a vécu une journée politique majeure avec l’investiture du président Alassane Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan. Une cérémonie sobre mais hautement symbolique qui a rassemblé de nombreux chefs d’État africains, confirmant la place centrale du pays dans la sous-région.
Aux côtés du dirigeant ivoirien, plusieurs présidents ont fait le déplacement, dont Bassirou Diomaye Faye du Sénégal, Mohamed Ould Ghazouani de Mauritanie, Clotaire Oligui Nguéma du Gabon, Denis Sassou Nguesso du Congo, Nana Akufo-Addo du Ghana, Adama Barrow de Gambie, Julius Maada Bio de Sierra Leone, George Weah du Liberia, João Lourenço d’Angola et Ghazali Osman des Comores. Une délégation américaine était également présente, signe du poids stratégique d’Abidjan sur la scène internationale.
Cette investiture revêt un double enjeu. Sur le plan national, elle confirme la continuité institutionnelle et la stabilité politique, éléments indispensables pour poursuivre la dynamique économique enclenchée depuis plusieurs années. Sur la scène diplomatique, la présence massive des dirigeants africains démontre l’influence grandissante de la Côte d’Ivoire dans la région.
En prêtant serment, Alassane Ouattara a promis d’être « le président de tous les Ivoiriens, sans distinction », affirmant que son mandat serait placé sous le signe de la stabilité, de la modernisation des infrastructures et de la poursuite des réformes économiques et sociales.
À l’aube de ce quatrième mandat, l’âge avancé du chef de l’État et la longévité de son parcours politique soulèvent toutefois plusieurs interrogations. Si le climat reste stable pour le moment, les observateurs s’interrogent sur la capacité du pays à maintenir cette sérénité dans un contexte régional marqué par des crises et des tensions récurrentes. Quoi qu’il en soit, ce nouveau mandat s’annonce déterminant pour l’avenir politique et économique de la Côte d’Ivoire.
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