Va-t-on vers la fin du long feuilleton judiciaire, opposant Bocar samba Diéye à la Cbao ? En tout cas, cela en a tout l’air si l’on en croit le président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif). Face à la presse, hier, Famara Ibrahima Cissé, représentant l’homme d’affaires, a affirmé que le dossier opposant Bocar Samba Dièye à la Cbao est «clos». Selon lui, l’expertise judiciaire ordonnée par la Cour d’appel a donné raison à l’exportateur de riz. «Les conclusions sont sans équivoque. C’est bien la Cbao qui doit une somme de 879 002 411 francs à Bocar Samba Diéye», a dit le Président de l’Acsif. Il a, à ce propos, souligné que «ce rapport qui a été homologué par la Cour d’appel, est devenu définitif entre les parties, et met fin à tout contentieux possible dans cette affaire».
Pour rappel, dans cette affaire, la Cbao avait entrepris des actions à l’encontre de Bocar Samba Dièye, alléguant une créance découlant d’actes d’ouverture de crédit et d’un protocole d’accord obtenu de «manière frauduleuse et profitant de la situation d’un individu illettré», selon M. Cissé. Mais suite à ces contestations, la Cour d’appel, par un arrêt non frappé de pourvoi par la Cbao, a pris la décision d’ordonner une expertise pour faire les comptes entre les parties. Une expertise qui s’est déroulée de manière contradictoire, permettant à toutes les parties, assistées de leurs conseils, de présenter leurs arguments de manière équitable.