Invité de l’émission du jury du dimanche (JDD) sur la Itv ; l’ancien ministre de la Bonne gouvernance de Macky Sall est revenu, entre autres, sur la phase trouble de la présidentielle de mars 2024, avec les accusations de corruption contre le Conseil constitutionnel par le groupe parlementaire Liberté, Démocratie et changement (PDS).
L’affaire relative à la corruption de certains juges du conseil constitutionnel soulevée jadis par les députés du groupe parlementaire liberté, Démocratie et Changement lui est restée à travers la gorge. Apparemment, cette pilule ne passe pas chez l’ancien ministre de la Bonne gouvernance de Macky Sall. Pour Abdou Latif Coulibaly, invité du jury du dimanche, cette affaire relève du surréalisme.
«Je n’ai plus de préoccupation par rapport à ça. Parce que moi, Je sais que cette accusation est fausse. Elle a été colportée de toute pièce. C’est exactement le point de vue de l’une des plus hautes personnalités du pays avec qui on n’en a parlé. C’est qui la plus haute personnalité du pays ? C’est Macky Sall. On en a parlé pendant longtemps et au téléphone et dans son bureau. Mais, ce que je puis vous dire, c’est même surréaliste. Le Conseil constitutionnel, il prend ses décisions comment ? Ce sont les sept juges qui se réunissent. Je vous dis que les sept juges qui se réunissent, si vous lisez le rapport, c’est la vice-présidente du Conseil constitutionnel qui l’a écrit. Elle recommande que Karim Wade, du fait du parjure, soit exclu. Ils ont pris la décision à l’unanimité. Ils l’ont publié. Donc c’est deux personnes, même si on n’est cohérent dans la vie simplement, la cohérence et la logique d’une personne qui réfléchit ne peut pas conclure que c’est des magistrats qui ont été corrompus. Parfois, dire même certaines choses, c’est nous prendre comme des idiots nous les Sénégalais. Ce n’est pas vrai ! Y compris le président du conseil a signé. Donc, c’est un mépris affiché à l’égard des cinq autres magistrats. Un mépris souverain que de dire que les cinq autres magistrats ont été influencés par deux magistrats. Deux, pour influencer et le président du conseil constitutionnel et la vice-présidente et les trois autres juges qui ont siégé avec eux. Ah ! Ils sont très forts c’est deux magistrats là. C’est non seulement de la calomnie, mais c’est une infamie contre les institutions de ce pays-là ».
Maxime DIASSY et Pape Doudou DIALLO (Photo)